En quelques mois, prompt engineer est devenu l’un des termes les plus recherchés dans le monde de la tech. Avec l’explosion de l’intelligence artificielle générative, ce nouveau métier attire autant les experts que les entreprises en quête d’avantage concurrentiel. Les salaires grimpent, les offres se multiplient, et les profils capables de dialoguer efficacement avec des IA valent désormais de l’or.
Une fonction née avec l’IA générative
Le métier de prompt engineer, ou ingénieur en requêtes, s’est imposé avec l’arrivée massive d’outils comme ChatGPT, Claude, Gemini ou Midjourney. Leur point commun ? Ils fonctionnent sur la base de prompts, ces instructions textuelles que l’utilisateur fournit à l’IA pour générer une réponse pertinente.
Mais écrire un bon prompt ne s’improvise pas. Il faut comprendre la logique du modèle, maîtriser le langage naturel, structurer les demandes avec précision, et anticiper les réponses pour éviter les biais ou les incohérences. C’est là qu’intervient le prompt engineer.
Des compétences hybrides très recherchées
Ce nouveau rôle technique repose sur un mélange rare de compétences linguistiques, logiques et créatives. Le prompt engineer doit :
- Savoir manipuler des IA variées et comprendre leurs limites
- Traduire des besoins métiers en instructions optimales
- Tester, itérer, affiner en continu les requêtes pour maximiser la qualité des résultats
- Collaborer avec des équipes produit, marketing, RH, data ou développement
La valeur de ces experts est d’autant plus forte qu’ils font le lien entre l’humain et la machine. Ils permettent à l’IA de produire des résultats réellement utiles, sur mesure, et conformes aux attentes du terrain.
Une demande qui explose chez les entreprises
En 2025, la demande pour ces profils a littéralement explosé. Selon plusieurs cabinets de recrutement tech, les offres de prompt engineering ont été multipliées par 10 en un an. Toutes les industries s’y mettent : finance, santé, e-commerce, média, industrie, juridique, etc.
Une ressource devenue stratégique
Certaines entreprises créent même des équipes dédiées à la conception de prompts, au même titre qu’un pôle data ou dev. Dans les startups comme chez les géants du numérique, l’optimisation des prompts devient une arme stratégique pour automatiser, personnaliser et innover plus vite que la concurrence.
Jusqu’à 150 000 € par an pour les meilleurs
Les salaires suivent cette montée en puissance. En France, un prompt engineer débutant peut espérer entre 45 000 et 65 000 € brut par an, mais les profils seniors ou très spécialisés dépassent facilement les 100 000 €, voire 150 000 € dans certaines structures.
Les freelances expérimentés, quant à eux, facturent jusqu’à 800 € la journée, notamment sur des missions de prompt tuning complexes ou de création d’agents IA personnalisés.
Un métier accessible sans diplôme d’ingénieur
Autre aspect qui séduit : ce métier est accessible à des profils variés. Bien sûr, une culture tech est un plus. Mais ce qui compte avant tout, c’est la capacité à raisonner, structurer, formuler clairement et tester. Des linguistes, des analystes ou des profils littéraires peuvent donc très bien tirer leur épingle du jeu, à condition de se former aux outils.
Des formations spécifiques fleurissent un peu partout : bootcamps, cursus certifiants, modules en ligne… Même les universités commencent à intégrer des modules de prompt engineering dans leurs cursus IA.
Un rôle qui pourrait évoluer rapidement
Si le prompt engineer est aujourd’hui indispensable, certains experts estiment que son rôle pourrait évoluer d’ici 3 à 5 ans. Avec les progrès des IA dites « auto-prompting » ou « agentiques », capables de générer et affiner elles-mêmes leurs instructions, le besoin d’un humain dans la boucle pourrait diminuer.
Mais à court terme, ce métier reste clé pour guider les IA dans des usages concrets et performants, et éviter les dérives. Et tant que les intelligences artificielles ne comprennent pas pleinement les subtilités du langage humain, le prompt engineer aura de beaux jours devant lui.
Dans un monde où l’IA devient omniprésente, ceux qui savent bien lui parler deviennent essentiels.

Je suis Romain, rédacteur passionné par tout ce qui touche au high-tech, à la crypto, et à l’innovation. Diplômé d’une école de marketing à Paris, je mets ma plume au service des dernières tendances et avancées technologiques.













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